Sur l'ayanamsa original

aug 2018


Les astrologues sont souvent conservateurs. Ils s'en tiennent à la tradition, mais dans le cas de l' ayanamsa, étrangement, ils inventent énormément. Dans mon logiciel écrit au cours des 28 dernières années, j'ai énuméré environ 20 ayanamsas, tous modernes, venant des XXe et 21e siècles. La liste d'ayanamsa des Ephémérides Suisses en a peut être 30. L'ayanamsa dont je vais discuter n'est pas dans la collection utilisée par les Ephémérides Suisses, bien qu'il y ait un ayanamsa Surya Siddhanta dedans. Mais ce qui est calculé par cela n'est pas clair.  De nos jours, la marque d'un bon astrologue, est quand il crée un nouvel ayanamsa, connu sous son nom.

Je me demande si c'est bien sérieux...

Qu'est-ce que l'ayanamsa? AYANA signifie "progresion of the solstice", dans mon dictionnaire sanskrit, on dit également "se déplacer sur une route, une précession", AMSA signifie degré ou portion. Ainsi, le degré de déplacement en arrière du degré du solstice. Même ici, nous avons eu, depuis le 18 ou 19ème siècle, une nouvelle définition. Je ne sais pas quand exactement, mais ayanamsa est devenu associé ou synonime à la précession des équinoxes. Il ne fait aucun doute que même les astrologues sont profondément touchés par la philosophie matérialiste infectant tous les domaines de la vie moderne, la science en particulier.

 

Voici l'Encyclopédie Britannica:


Précession des équinoxes, mouvement des équinoxes le long de l'écliptique (plan de l'orbite terrestre) provoqué par la précession cyclique de l'axe de rotation de la terre. Dans la compilation de son célèbre catalogue d'étoiles (achevé en 129 BCE), l'astronome grec Hipparque remarque que les positions des étoiles ont été décalés de manière systématique à partir des mesures des anciens Babyloniens (Chaldéens). Cela indiquait que ce n'était pas les étoiles qui se déplaçaient, mais plutôt la plate-forme d'observation — la terre. Un tel mouvement est appelé précession et consiste en une oscillation cyclique dans l'orientation de l'axe de rotation de la terre avec une période de 25 772 ans.


Maintenant, de nombreux sites Web récents se répètent les uns les autres, et l'ayanamsa est toujours défini comme la précession ci-dessus. La précession le long de l'écliptique, contre l'ordre habituel des signes, de l'équinoxe physique. Cela définit le début Sayana (ou tropique) du zodiaque, a l'inverse du zodiaque Nirayana, sans Ayana, dit sidéral.


Historiquement, il y a eu un ayanamsa qui n'a pas adhéré à cette définition simple. Je suis tout à fait intrigué que ce vieil ayanamsa, ancien, historique, totalement authentique, ne soit jamais discuté dans les livres et les articles, à la fois a l'est et a l'Ouest. Même dans les articles sur la précession en Inde, il n'est pas discuté souvent. À ma connaissance, la mise en place du Calendar Commitee par le gouvernement indien, autour de 1950, n'a pas pris en compte l'ayanamsa original. Ils ont mentionné le Surya Siddhanta, dans lequel ils ont discuté le Bélier stellaire, aligné sur Revati. Revati est a 10 minute d'arc du 0 Bélier. C'est devenu leur point de départ dans leur travail vers le bon ayanamsa. Puis ils ont considéré Citra, Spica en occident, qui est 180 degrés opposé au 0 degré bélier stellaire. (Enfin, approximativement, ce qui est très important.) En fin de compte, ils ont décidé pour Citra bien que plus tard dans les années 60, NC Lahiri a changé la mesure en calculant sur un cercle polaire vertical, ce qui a déplacé l'ayanamsa d'environ 30 secondes d'arc. Mais la première décision du calendrier était en place et les astrologues l'utilisent à ce jour.


Permettez-moi de conclure sur le Calendat Commitee en disant que, à ma connaissance, il n'y avait pas un seul astrologue dans le comité! En outre, le gouvernement indien n'avait aucun intérêt pour l'astrologie, ils étaient intéressés à... des tables de train! L'Inde est un pays énorme avec une population énorme, et plusieurs calendriers utilisé dans différentes parties du pays, ainsi l'Inde a beaucoup de mal avec les dates différentes pour les festivals religieux. Leurs priorités était d'arriver à un consensus pour les dates afin d'obtenir des tableaux ferroviaires plus facile à gérer. Les exigences astrologiques était en arrière plan.

Maintenant, dans la Surya Siddhanta, SS, il y avait une discussion sur l'ayanamsa, 2 paragraphes, le 9 et 10 du 3eme chapitre. Et nous allons le décrire aujourd'hui. Mais avant de le faire, laissez-moi vous donner un mot d'introduction.


En 1860, le révérend Ebenezer Burgess de Boston, ainsi qu'une petite équipe de traducteurs et de scientifiques, traduisent le SS en anglais. Burgess avait vécu 8 ans en Inde et avait de nombreux contacts. Quand ils sont tombés sur les paragraphes 9 et 10 sur la «précession», ils ont trouvé cette vieille idée, la trépidation, dont ils (les scientifiques) avaient déjà décidé qu'elle est inacceptable. Personne ne pouvait trouver dans le ciel un mouvement vascillatoire, ou libratoire, du soleil dans son chemin arrière le long de l'écliptique, comme décrit par les textes anciens. Il était bien connu que cette idée était fausse et il n'y avait même pas besoin de le repenser. De toute facon cette idée de trépidation ne correspond pas aux mesures astronomiques de la précession*, laquelle permet des perturbations mineures.


Tous les commentaires ajoutés a la traduction par Burgess, vont ensuite critiquer la formule ayanamsa décrite par le SS, pensant qu'il s'agit de ce qu'ils appellent la précession, même si ce n'est pas tout à fait la même chose. À la fin du travail, Burgess conclut même qu'il n'y a aucun d'honneur dans la pratique de l'astrologie. Ainsi, les préjugés, les mêmes préjugés que pour l'astrologie en général, sont bien là, mais au moins Burgess a fait un effort de traduction et annotation honnête du texte de la SS et c'est à son crédit. La plupart des scientifiques décrivent l'astrologie comme une science de charlatan, donc rien de nouveau.


Mais laissez-nous ici inspecter, étudier, et observer attentivement cette formule étrange que l'on vous a caché dans tous les manuels de jyotisha, permettez nous de lui donner un regard neuf, voir si une surprise n'est pas au rendez vous. Il est parfois fortuit de donner un peu de respect au texte original, comme les traducteurs de Ptolémée, Valens, Dorotheus, Maha'allah, et aussi Parasara, Phala Deepika, Brihat Jataka etc, l'ont fait dans leurs propre texte, et voir ce que cela donne, sans préjugés.


Rappelez-vous une chose, le Surya siddhanta est vénéré, considéré en Inde comme un livre Saint, certains disent que le livre le plus ancien sur cette terre. L'auteur du SS prétend que cette connaissance a été donnée par le dieu soleil à un Asura (un démon) nommé Maya à la fin de Satya Yuga, qui fut le dernier âge d'or, il ya plusieurs milliers d'années. Le SS est parmi les 18 Siddhantas originaux écrits par des Rishi, saint hommes, pour le calcul des planètes depuis le fond des ages.


Un siddhanta est un livre mathématique, un livre théorique donnant des formules pour

1) le calcul des planètes, moyennes puis vraies

2) le nombre de jours dans les yugas, les ages et depuis la création,

3) les calendriers,  Panchangas,

4) les déclinaisons, les éclipses, les levers héliaques des étoiles,

5) les différences ascensionelles, etc.

Ainsi la Surya Siddhanta est littéralement la théorie ou le principe du dieu soleil. Elle est connue comme la Ganita, ou partie mathématique de l'astrologie, tandis que la Jataka est l'astrologie natale, Samhita est une collection de phénomènes, augures, événements curieux dans le monde, et Prashna est l'astrologie Horaire. Un astrologue véritable était censé connaître la Ganita pour être compétent, en plus de maitriser toutes les autres disciplines*. De nos jours les nouvelles générations ne savent plus faire une carte du ciel puisque l'ordinateur le fait a la place.  Ainsi les astrologues ignorent bien souvent les partis pris du programmeur, pensant que toutes les méthodes sont 'standard".     


Voici la traduction de Burgess, que j'ai retraduite en français.


9. dans un âge (Yuga), le cercle des astérisques (bha) retombe de trente 'score' de révolutions vers l'est. Du résultat obtenu après avoir multiplié la somme des jours (dyugqana 1) par ce nombre, puis en divisant par le nombre de jours naturels dans un âge,

10. Prenez la partie qui détermine le sinus, multipliez-la par trois, et divisez par dix; On trouve ainsi les degrés appelés ceux de la précession (ayana). De la longitude d'une planète telle que corrigée par ceux-ci doivent être calculés la déclinaison, l'ombre du gnomon, la différence ascensionnelle (çaradala), etc.


1 aussi nommé ahargana


Allons y lentement sur chaque phrase. Au cours d'un âge ou yuga, le cercle des asterisques, identique au cercle des Rasi dans le SS, (cela est indiqué à plusieurs reprises en SS bien que certains les distinguent ce qui n'est pas exact à mon avis). C'est le zodiaque. Trente score signifie 600. Ainsi, le point de départ de bha, le point du bélier ou Aswini, aura 600 révolutions vers l'est, soit en arrière, pendant un âge.

Une fois calculé la somme des jours (c'est la somme des jours, ou aharganas) pour votre thème, multipliez-le par 600, puis divisez par la somme des jours dans un Yuga.

Ensuite, prendre la partie fractionnaire, moins la partie entière, ce qui signifie, garder seulement la fraction qui reste, et multiplier par 3 et diviser par 10. Cela vous donne les degrés de l'Ayana, que Burgess, ne connaissant pas d'autre mouvement, appelle «précession» vraisemblablement de l'équinoxe.

Le dernier morceau est très important, il dit que de cette "Longitude" doivent être calculée la déclinaison, l'ombre, la différence ascensionnelle, etc. C'est crucial parce que nous sommes dans le 3ème chapitre, et le 2ème chapitre nous a déjà donné les Vraies planètes, (dites Sphuta), ce qui signifie, les planètes exactes à utiliser pour les activités religieuses, les tithis, le calendrier, et l'astrologie.

Mais maintenant, dans ce chapitre, l'auteur nous donne la déclinaison, l'ombre, et ce sont des mesures physiques qui nécessitent les longitudes tropicales, pas nirayana (vous les appelez sidéral).

En ce qui concerne l'ombre, il s'agissait du gnomon, lequel était un baton concu pour mesurer l'angle de la lumière pour des calculs de position des planètes. Cette mesure est bien physique et matérielle, et donc nécessitait le calcul physique sur l'écliptique tropique des planètes*.

 

L'auteur n'appelle pas ces nouvelles longitudes Vraies. Il souligne qu'elles sont pour la déclinaison, etc. Il est très clair, et il est exact que seules les mesures tropicales sont nécessaires ici. Dans ma programmation des Shad Bala pour les Chesta et Ayana Bala, ces mesures tropicales sont nécessaires. En fait, dans Siddhanta Siromani, il nous est conseillé de partir de longitudes tropicales afin d'obtenir l'ascendant, car il n'y a aucun moyen de trouver l'ascendant depuis le plan sidéral.

Maintenant, il est vraiment étrange de savoir comment certains astrologues utilise ce paragraphe de facon à intimer que parce que c'est le dernier calcul du texte SS concernant le calcul des planètes, cela signifie que SS fait la promotion des longitudes tropicales en astrologie!


Mais donnons des exemples de Burgess lui-même:


D'où la proportion (ou règle de 3. de telles règles sont employées plusieurs fois dans SS pour calculer des jours, des planètes moyennes etc.)


1.577.917.828 jours: révolutions 6oo:: 1.811.945 jours: 0 révolution, avec 248:02:08.9 restant.


Le premier nombre 1.577.912.828 est le nombre de jours dans un Yuga. Il y avait 600 révolutions ou bhaganas dans cette période. Maintenant, nous avons besoin du nombre équivalent de révolutions dans la nouvelle période de 1.811.945 jours, qui est requise.


Burgess a cet exemple pour le 1er janvier 1860. Il a calculé l'ahargana pour cette date, 1.811.945 jours. C'est la somme des jours depuis Kali Yuga. (KaliYuga arriva le 17-18 février -3101 a minuit*) Dans un autre article, j'écrirai sur l'ahargana, mais cette somme ahargana a été décrite dans le chapitre 1. Traditionnellement, la date de Kali ou l'époque de Kali est souvent utilisé au lieu du début de Grand Yuga pour éviter de traiter avec des nombres énormes, ce qui est reproduit par Burgess et que je suis.


Quand vous faites la proportion vous arriverez à 0.6889883495 révolutions. Pour arriver à l'ayanamsa vous sortez le nombre entier 0, et multipliez par 360, ce qui donne 248,03580582. Notez que 1 révolution équivaut à 360 degrés. Donc en 248,035805 degrés sont passés une demi-révolution de 180. Donc, ôter 180 degrés, 68,03580582 restent. Enfin multiplier par 3 et diviser par 10, (ou multiplier par 0,3), 20,4107417 demeurent. C'est l'ayanamsa, et vous le déduisez des vraies planètes niyarana pour obtenir la longitude SS tropicale, surprise ! Nous avons donc a ayanamsa de -20:24:38,6 degrés.


Voici plus d'explications de Burgess:


"il nous donne la partie accomplie de la révolution actuelle. De cela, nous sommes maintenant dirigés (verset 10) de prendre la partie qui détermine le sinus (dos, ou bhuja-pour l'origine et le sens de la phrase, voir ci-dessus, en vertu du chapitre II. 29, 30). Cette direction détermine le caractère de la mouvement comme une libration. Pour un mouvement de 91 degrés, 92, 93, etc, cela donne, une précession de 89 degrés, 88, 87, etc; de sorte que le point mobile retourne virtuellement sur sa propre origine, et après avoir fait 180 degrés, il est revenu au point de départ. Ainsi, son plus lointain mouvement, de 180 à 270, donne une précession augmentant de 0 à 90 en direction opposée; et celle ci, est ramenée à 0 par la motion de 270 à 360. "


Burgess a maintenant bien décrit la libration, ou trépidation contenue dans les versets. D'abord pour les premiers 90 degrés de la révolution, l'ayanamsa va de 0 degré à 27 degrés, ce qui fut fait en 'multipliant par 3 et divisant par 10" ce qui contient le mouvement de 90 deg en dedans de 27 degrés.

Après 90 il revient de 27 à 0 qu'il atteint à 180 degré de la révolution. Puis il augmente à nouveau à 27 jusqu'à 270, seulement pour arrêter à 0 à 360, la fin du cycle.


Un aspect notable de cette formule qui le distinguent de la théorie de la précession, est que les allers et retours augmentent et diminuent de 0 à 27 degrés et ne peuvent pas correspondre au modèle de précession lequel avait interdit toute notion de libration ou trépidation! Une telle libration est invisible du point de vue astronomique. Le SS est un livre a plusieurs niveaux de sens, dont ce niveau astrologique divya, ou invisible par les sens (ou instruments), distinct de la partie physique nommée traditionnellement drik, laquelle s'applique a la déclinaison, les éclipses etc. Naturellement le niveau divya ne pouvait ètre acceptable pour un scientifique*. Vinay Jha a en outre commenté par plusieurs articles qui séparent cette formule SS de la précession physique moderne et je vous invite à son site, disponible en bas de page.


Cet ayanamsa est défini pour être utilisé avec les Vraies planètes nirayana obtenues dans le chapitre précédent. Cela signifie aussi, deuxième conséquence, que les vraies planètes pour une utilisation astrologique ne considèrent même pas l'ayanamsa dans leurs calculs !

Elles sont obtenues directement à partir des planètes sidérales moyennes avec plusieurs corrections. Elles débutent comme des planètes moyennes calculées à partir d'un endroit appelé Lanka, qui est vu par les Indiens comme Ujjain, pour des raisons antérieures a l'histoire, qui proviennent de civilisations disparues*. Ensuite, la correction est faite pour l'endroit exact, l'heure exacte, puis plusieurs corrections, 4 en fait, utilisant l'équation du centre, la conversion de Héliocentrique vers le plan géocentrique, etc.

L'ayanamsa est nécessaire seulement pour certaines mesures secondaires spéciales comme la déclinaison et l'ombre, et l'ascendant ou lagna... SS ne se soucie pas de la précession, de l'ayanamsa, afin d'obtenir de Vraies planètes pour une utilisation astrologique!


Ainsi, en moyenne, l'augmentation annuelle était de 54", qui est une moyenne, contrairement aux formules très complexes de nos jours utilisés par les astronomes pour essayer d'inclure des perturbations qui tentent d'adapter la précession à plusieurs siècles avec une augmentation linéaire annuelle.


Cette formule SS a été désapprouvée par les scientifiques, mais elle était connue dans l'Europe médiévale. Vinay Jha a montré une page d'une traduction de Ptolémée datant du 16eme siècle, qui a une note de l'éditeur qui a cette formule de l'ayanamsa identique a la SS. En fait, cette page a également toute la théorie ancienne des Sphères encore connues à l'époque médiévale. Celle ci fut remplacée par la description matérialiste de la science moderne qui n'a jamais vu de telles Sphères ou Orbites avec leurs instruments, et ce que la science ne peut voir avec leurs sens ou leurs instruments, est obligatoirement a proscrire. Une recherche sur Wikipedia montre que Theon d'Alexandrie, IVe siècle après JC, avait écrit plusieurs Tables Manuelles ayant la notion de trépidation.


Il ya beaucoup de choses intéressantes avec le SS Ayanamsa. En 499 après JC, il avait baissé à 0:00:00. 499 après JC a été un moment idéal pour faire un nouveau calendrier, ou peut-être quelques corrections Beeja sur les SS pour le mettre à jour pour l'époque, qui est ce que Vahara Mihira fit avec son PanchSiddhantika. Les formules simples décrites dans Panchasiddhantika montrent qu'ils ne sont pas tout à fait comme un Siddhanta lequel est parfait comme tel, mais qui permet de fournir des calculs plus faciles pour quelques siècles autour de l'époque requise.   Ce qui en fit un Karana, lequel n'est plus a jour et pourrait être refait pour le moment présent. Mais maintenant nous avons d'autres outils avec nos ordinateurs et le Surya Siddhanta a ce qu'il faut.

Si nous allons plus tôt que cela, nous voyons qu'il augmente à nouveau. Dans le thème de Héphaïstion de Thèbes, daté du 26 novembre 0380, l'Ayanamsa est -1:46:29.

Vers -1300 BC, l'ayanamsa a atteint un sommet à -27 degrés, et en allant plus loin, il commencerait à diminuer à nouveau. Il serait intéressant de vérifier ce qui s'est passé aux périodes maximum, a -27, et aux périodes creuses à 0. 499AD a été une période intéressante dans l'astrologie en tout cas, avant l'invasion islamique, quand plusieurs astrologues Indiens ont laissé leurs noms comme Vahara Mihira. Il y a eu un afflux d'échanges entre l'Inde et la Perse, le Moyen-Orient. C'est peut-être un domaine intéressant pour la recherche.


Pour l'année 1900 le Ayanamsa est -21:00:38.3


Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'ancien ayanamsa, vérifier le travail de Vinay Jha, dont l'article compare différents ayanamsas de différents Siddhantas. En particulier, la comparaison avec le Siddhanta Siromani, qui, lorsqu'il est travaillé avec la Surya S, fournit la valeur astronomique de la précession des équinoxes, ce qui prouve que les anciens étaient parfaitement au courant de la différence entre drik (physique) et Saura (immaterial, divine).


* Ajouté dans le texte francais. P.T.


Pierre Touchard, Montréal, Aug 2018


Références

Le Surya Siddhanta traduit par Ebenezer Burgess, 1860, l'American Oriental Society. Publié d'abord par l'Université de Calcutta.

Le Surya Siddhanta et Siddhtanta Siromani de Bhaskara, traduit par Bimala Prasada Siddhanta Saraswati, première impression 2007, mais la traduction a été faite en 1897. Cette traduction provient du propre Guru de Swami Prabuphada, le propagateur du mouvement Hare Krishna.  Bimala Sddhanta Saraswati était un mathématicien et astrologue connu et extrèmement compétent. 

The PanchaSiddhantika, traduit par G. Thibault, PhD, Université du Michigan, de Vahara Mihira, 505 apres JC.

VInay Jha, site Web, disponible ici. Vinay Jha a un site remarquable explorant et élucidant de nombreux aspects du Surya Siddhanta, pour lequel je suis éternellement reconnaissant. Personne n'a publié de meilleures pages sur de nombreux aspects secrets ou cachés des mesures astronomiques divya contenues dans le Surya Siddhanta.