'Les calculs astrologiques sont nommés Jyoti-sastra. A cause de la jyoti, ou d'une effulgence, dans le monde matériel, venant des différentes étoiles et planètes, la science est appellée jyoti-sastra, la science des luminaires. Par les calculs de jyoti, notre futur est indiqué.'
“Astrological calculations are called jyoti-çästra. Because the jyoti, or effulgence, in the material world comes from the different stars and planets, the science is called jyoti-çästra, the science of the luminaries. By the calculations of jyoti, our future is indicated.”
–Srimad-Bhägavatam, 5.13.4, purport par Srila Bhaktivedanta Prabhupada.
Le zodiaque n'est pas une bande matérielle, physique placé dans le ciel par l'imagination fertile des anciens. L'idée du zodiaque correspond a une forme pensée non matérielle, divine, c'est pourquoi les scientifiques de notre ère ne peuvent accepter l'idée du zodiaque, puisque toute réalité non palpable avec les 5 sens ou leurs instruments, n'est pas admise en science moderne. Les idées courantes sur le zodiaque ne trouvent pas d'écho en Jyotish traditionnelle, comme par ex. la notion que les signes sont des constellations, ou que le zodiaque sidéral est ancré sur une ou des étoiles.
Le zodiaque dans l'antiquité de Mésopotamie, qui offre les plus anciennes définitions, est une bande "imaginaire" en forme de cercle, qui suit la trajectoire du soleil, soit l'écliptique, dans l'espace. Les autres planètes du système solaire suivent aussi approximativement ce cercle écliptique. La définition moderne est proche :
1 Le trajet apparent du soleil entre les étoiles sur le cours de l'année.
2 Ce cercle (écliptique) est incliné de 23:26 degré par rapport a l'équateur, et représente le mouvement apparent du soleil en relation a la terre, en un an.
3 Le plan définit par l'orbite solaire (autour) de la terre, ayant le soleil au centre.
1. The apparent path of the sun among the stars over the course of the year. The ecliptic is the great circle of the celestial sphere which is cut by the plane of the earth's orbit.
2. This circle is inclined at an approximate angle of 23°26′ to the equator and representing the apparent motion of the sun in relation to the earth during a year.
3. The plane defined by the earth's solar orbit, with the sun at its center, that extends throughout the solar system.
Ecliptique vient du latin medieval (līnea) eclīptica, ecliptique (ligne), du Latin eclīpticus, d'une éclipse, du grec ekleiptikos, venant de ekleipein, , qui n'apparait pas.; voir éclipse.
Le mot meme ecliptique suggère la non visibilité de cette ligne.
Ce cercle écliptique est divisé en 12 signes, qui forment le zodiaque.
Mais il y a deux zodiaques. Il existe un zodiaque dit tropique, fondé sur le parcours du soleil physique tel que je viens de décrire, c'est ce zodiaque qui est utilisé depuis le moyen age en Europe. Cette mesure devient populaire vers le 9eme siècle. Il avait été définit par Ptolémée au 2ême siècle, se fondant sur les textes de Hipparque et certains livres anciens en possesion de Ptolémée. Ce zodiaque a un point de départ, correspondant au premier signe, fixé sur le moment ou la soleil dans sa course passe au nord de l'équateur physique, tel que décrit par les astronomes. C'est l'équinoxe de printemps que nous connaissons bien.
En Mésopotamie et en Inde le point de départ a toujours été fondé sur une autre mesure semblable et pourtant distincte. Celle ci n'a jamais été mesure matérielle comme l'équinoxe physique. L'équinoxe de cette astrologie est nommée Divya, divine, ou immatérielle, en Inde, il est décrit dans la Surya Siddantha, le livre des mesures astrologiques sacrées de l'Inde ancienne.
Cet équinoxe est fondé sur une géométrie des planètes non physiques, lesquels évoluent sur des cercles non physiques, fictifs ou pourrait dire. En fait toute la géométrie du ciel astrologique ancien est Divya, non matérielle. L'équinoxe Divya est calculé sur un calendrier Divya dont les mathématiques mystérieuses sont tenues secrètes. Ce domaine des sciences Divya est inconnu du public, inconnu mème de la grande majorité des astrologues occidentaux, et même Indiens. Il est décrit dans le Surya Siddantha, lequel est incompris à l'heure actuelle. En restant simple, on peut dire que cette équinoxe est calculé sur un zodiaque dit fixe fondé sur une géométrie particulières des étoiles (et non pas une étoile) lointaines.
Cette équinoxe et ce zodiaque sont dit sidéral, soit rapportés aux étoiles, mais cet ancrage n'est pas mesurable avec des instruments, c'est pourquoi les cartes du ciel faites avec les logiciels de la NASA ne correspondent pas aux méthodes originelles.
L'Ayanamsa
"The ayanämsa is a Western short-cut method, deducting the precession of the equinoxes (the length of which is not agreed upon, thus creating the discrepancies) from the planets and the ascendant, after having first calculated their tropical positions. Their tropical positions are calculated using epicycles, as well. These Western erroneous positions are considered to be accurate by many due to the mistaken knowledge that zero degrees Aries (for the Sun) is determined at the first moment of the vernal equinox each year."
Note by Kailasa Candra Dasa, a disciple from the bhaktivedanta movement.
Il existe une façon simplifiée de faire une carte du ciel sidérale en Inde moderne et maintenant en occident ou l'astrologie sidérale est mieux connue. Depuis 2 siècles les astrologues croient que l'on peut calculer un décalage entre l'équinoxe physique bien connu, et l'équinoxe sidéral ou Divya. Ce décalage suit selon eux une progression régulière depuis une certaine date, il le nomment Ayanamsa.
En fait ce terme Ayanamsa vient du Surya Siddantha (SS), et ne se calcule pas de cette façon. SS donne les formules de calculs des planètes depuis une date fixe extrèmement reculée, selon des grands cercles. Ces grands cercles sont les Yugas dont l'antiquité est grande. La façon dont SS mesure l'Ayanamsa correspond a une récurrence des positions des équinoxes physiques et Divya, à certains intervalles. Le mode de calcul est particulier, fondé sur un phénomène nommé Trépidation en latin. Au début et a 180 degré du cercle précessionel, soit sur le zodiaque en bélier et balance, un petit cercle fait passer le point vernal divya a 27 et a -27 deg de décalage par rapport a l'écliptique. Ceci est nommé Trépidation et était connu jusqu'au début du moyen age. Ce calcul est difficile a expliquer ici et nous tenterons plus tard de le publier en francais.
La façon usuelle de calculer l'ayanamsa selon la précession des équinoxes astronomique est une aberration ou une distortion de l'idée indiquée dans la SS, due au fait que le traducteur du Surya Siddantha, le Reverend Burgess, avec ses conseillers scintifiques, au mileu du 10e siècle, avec leurs formations scientifiques, ne pouvait admettre les théories et formules planètaires "apparemment" approximative du SS, et rejetait la notion de trépidation, tout comme tous ses confrères, et continuent de le faire. En fait tous les astrologues poursuivent cette idée que l'astrologie doit être fondée sur les géométries physiques des planètes mesurables.
En simplifiant on peut admettre approximativement 23-24 degrés entre le 0 degré du point équinoxe tropique et sidéral. Ceci fournit une approximation suffisante pour le rashi, la plupart du temps, mais non pour les vargas, les thèmes divisionnels. Ensuite dans le calcul des Vargas, cette différence s'accroit et peut transformer les cartes des Vargas.
Ce qu'il faut garder en tête est que le zodiaque est fondé sur les étoiles (sidéral=étoile) depuis l'origine (soit bien antérieure à l'époque de Ptolémée et même du Christ), ayant une géométrie par contre invisible, et incalculable avec les moyens de mesures physiques. L'influence astrale n'a jamais été physique, vu l'éloignement des planètes. Ceci, les astrologues le pressentent, mais l'éludent, à cause de notre ignorance de la raison de l'effet astrologique. Ainsi ils parlent d'énergie, de flux, de rayons, choses qui sont encore fondés sur la matière, puisque un rayon a une provenance et une direction physique. En ignorant le fondement philosophique Shankhya suggérant que l'énergie, le flux, ou les rayons, sont des phénomènes physiques, fondés sur la matière même si ils semble intangibles, donc mesurables, à l'inverse des phénomènes astrologiques, qui ne sont pas mesurables, qui n'appartiennent pas réellement a la nature physique de l'univers, nommée Prakriti selon le fondement de la Shankya.
Parasara indique d'ou vient les effets des planètes au début de son ouvrage Brihat Parasara Hora Shastra, et explique l'origine de l'effet : "Les Grahas (divinités liées aux planètes, ) ont pour fonctions de donner aux humains les fruits de leurs karmas."
Une autre raison pour laquelle le livre des principes Surya Siddantha garde ses secrets est qu'il n'est révélé qu'a un petit nombre d'initiés, et que ces initiés ne s'affairent pas à éduquer les astrologues. Ils savent que la communauté scientifique ne peut accepter que les planètes soient en fait des déités, puisque la preuve est impalpable, invisible.
Les 12 signes
Le cercle zodiacal débute a l'équinoxe de printemps (divya, soit divine). Voici les signes, chacun ayant 30 degrés:
Bélier Mesha
Taureau Vrishabha
Gémeaux Mithuna
Cancer Karka
Lion Simha
Vierge Kanya
Balance Tula
Scorpion Vrishchika
Sagittaire Danush
Capricorne Makara
Verseau Kumbha
Poisson Mina
Le cercle des 12 signes ne correspond évidemment a aucune marque physique dans le ciel, ni a aucune constellation, comme beaucoup le croient. Les constellations étaient des dessins imaginés par certains anciens voyant des images dans des groupes d'étoiles, lesquels groupes étaient fictifs. Toute les mesures astrologiques du ciel sont fondés sur des progressions numérologiques, de nombres. Les signes sont associés a des divinités, ayant une certaine fonction sur les karmas des ètres vivants, selon le type d'expérience approprié pour chaque signe.
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